Faux diplômes du CLESI/PESSOA reconnus par le CDO du Var

SALECK.Isabelle, le 2 octobre 2017

la FSDL appelle à une réaction urgente de la profession

Depuis 5 ans, nous menons un combat juridique contre l’association CLESI et il est sans doute loin d’être terminé. La FSDL ne faiblit pas et notre syndicat se montre toujours déterminé à empêcher ces « faux diplômés » de venir s’installer sur le sol français.

Comment accepter que des étudiants ayant passé 2 ans dans un établissement pourtant condamné  par la justice française, puissent poursuivre un cursus universitaire au Portugal pendant 3 ans et revenir s’inscrire auprès des Conseils Départementaux de l’Ordre ? Il en va de la santé des patients, soignés par des dentistes qui ne sont pas reconnus comme tels. Il en va aussi de la qualité des soins dispensés par des chirurgiens-dentistes en France et donc de la crédibilité de notre profession.

Il y a quelques semaines, les premiers diplômés issus de ce système se sont présentés devant le CDO du Var et ont pu s’inscrire sans aucune difficulté.

Comment accepter que le Président du CDO83 et son conseil reconnaissent ainsi un diplôme dont la moitié de la formation a été reconnue illégale ?

La FSDL appelle l’ensemble des étudiants, consoeurs et confrères , tous leurs représentants syndicaux et plus particulièrement l’Ordre National des chirurgiens-dentistes à se réunir en urgence afin d’examiner cette situation intolérable.

Comment croire qu’un étudiant n’ayant pas suivi un cursus d’enseignement valide puisse exercer en France sans mettre en danger la santé de nos concitoyens ?

Le Conseil de l’Ordre est-il prêt à prendre un tel risque ?

La FSDL prendra ses responsabilités si rien n’est décidé pour empêcher la reconnaissance de ces « diplômes au rabais ». Toutes les possibilités seront étudiées et nous n’excluons pas un recours juridique auprès du Tribunal Administratif.

Il ne s’agit pas de stigmatiser un pays, des étudiants étrangers ou des organismes de formation parfaitement légaux dans des pays européens mais plutôt d’affirmer que les diplômés issus d’une école dont les pratiques ont été condamnées par la justice française, ne peuvent pas exercer en France en toute impunité.

La FSDL reste vigilante pour défendre une formation dont les années d’études se soldent par un diplôme qu’il n’est pas question de voir dévaluer. Comptez sur nous pour continuer à réagir chaque fois que la crédibilité de notre profession sera attaquée.

Courrier envoyé au Président du CDO83

RECOURS déposé par la FSDL auprès du Conseil de l’Ordre Régional de PACA

Le Bureau de la FSDL


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