FORCE DE PROPOSITIONS

Ambitionner d’être le premier syndicat de chirurgiens-dentistes n’est pas une question d’égo ou une volonté d’hégémonie, c’est d’abord vouloir porter un projet et des valeurs fortes  pour la profession.

Lorsque nous sommes reçus par les représentants de l’État pour discuter de la politique bucco-dentaire en France, nos interlocuteurs ont systématiquement devant eux une petite fiche détaillée sur la FSDL et ses dirigeants, établie par leurs conseillers.
Depuis 2015 et les dernières élections, être devenu un syndicat incontournable a fait évoluer l’attention et l’écoute à notre égard.

Ce n’est pas le directeur de la CNAM, Nicolas Revel ou son successeur Thomas Fatome, qui décide de la feuille de route à proposer aux chirurgiens-dentistes mais la Direction de la sécurité sociale DSS, elle-même rattachée au Ministère des solidarités et de la santé ainsi qu’au Ministère de l’économie, des finances et de la relance pour ses attributions relatives aux finances sociales.

De ces discussions politiques découlent  les enveloppes financières allouées dans le cadre des négociations conventionnelles et les orientations des Programmes Régionaux de Santé mis en œuvre par les ARS. A nous d’arriver à les convaincre d’orienter notre exercice vers plus de prévention et de soins conservateurs. Une fois à la table des négociations, si on peut les nommer ainsi, il est déjà trop tard, tout s’est joué en amont. 

Une fois cela compris, il est primordial que la FSDL, via  ses représentants, pèse par ses résultats électoraux pour changer nos conditions d’exercice au cabinet et en finir avec le « tout prothèse ».
Trop longtemps, nos politiques ont écouté un seul son de cloche de la part d’un syndicat dont les dirigeants ont fait main basse sur beaucoup d’institutions et organismes professionnels (ADF, UFSBD, etc…) ne laissant aucun adversaire y entrer.

Cette volonté d’hégémonie persiste et les méthodes de campagne électorale montrent que cela n’est pas prêt de changer tant les intérêts financiers en jeu priment sur les intérêts de la profession.
Pour en finir avec ce passé et ce passif encombrants, il n’y a pas d’autre solution que voter pour un syndicat qui a toujours travaillé au sein des URPS avec toutes les forces syndicales en présence sans ostraciser quiconque. Les bureaux pluri-syndicaux présidés par la FSDL et la distribution d’EPI lors de la crise sanitaire du Covid en sont de parfaits exemples.

Du 31 mars au 7 avril il faudra voter pour que nos idées, nos valeurs et nos propositions soient retenues par nos dirigeants et mises en place dans les années à venir.  Du verdict des urnes dépendra la politique de santé bucco-dentaire des 5 prochaines années. 

Syndiqués ou non syndiqués,
ne laissez personne décider à votre place! VOTEZ !

Patrick Solera
Président de la FSDL